« Le paradoxe de la science est qu'il n'y a qu'une réponse à ses méfaits et à ses périls : encore plus de science » (Romain Gary, Charge d'âme). L'enjeu contemporain du partage du savoir ne consiste pas à inventer les moyens de la production écrite de masse -le papier, la minuscule, l'imprimerie et internet sont là- mais ceux de son tri. N'est-ce qu'une hallucination loufoque ou, encore en ces jours d'octobre 2010, il est loisible de remarquer que les sites collaboratifs tels Wikipedia proposent un tri par effet de groupe, malheureusement efficace que tant que le sujet attire un panel de contributeurs suffisamment vaste et compétent, tandis que les universités françaises semblent se cantonner à voir en internet un vecteur de communication plutôt qu'un vecteur de publication et d'échange, se refusant ainsi à contribuer en mettant leur expertise à profit immédiat ?

Encore un petit plus (de sciences humaines) :

Ces travaux sont distribués dans l'hypothèse qu'ils puissent satisfaire la curiosité d'autrui. Sans but lucratif, vous pouvez les consulter, citer et redistribuer librement.
(c) 2002, 2004, Mathieu Roy <mroy.bkp -- free.fr>